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Albert STRICKLER |
Ecrivains / Poètes |
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Né en 1955 à Sessenheim, village connu pour les amours de Goethe et de Frédérique, Albert Strickler, qui pour sa part a plutôt fréquenté Hölderlin que le dieu de Weimar, est l’auteur de nombreux ouvrages : recueils de poèmes, journal et livres d’Art. Depuis les années 1980, le poète-écrivain alsacien Albert Strickler vit sur les hauteurs de Sélestat, à l’écart du monde mais au plus près de la nature. Cette nature qui offre à l’écrivain la matière de ces "riens somptueux" qui sont l’essence même de la poésie et de la vie.
Dans son journal, il laisse courir sa plume, jour après jour sur la feuille blanche. L’auteur nous parle des écureuils, des rouges-gorges, des chauves-souris, de l’herbe qu’il va faucher, des feuilles à ramasser... Albert Strickler nous invite à partager une année de sa vie. Tout en écrivant, l’auteur expose ses doutes quant à l’intérêt même d’écrire un journal. Que consigner dans cet ouvrage, comment éviter de plonger dans le narcissisme... ? Récompensé par le Prix de la Société des Ecrivains en 1983 pour « Graphologie des Horloges » le Prix Maurice Betz de l’Académie d’Alsace pour « Le Voyage de l’arbre » illustré par son fils Benjamin le Prix VIRGILE pour l'ensemble de son oeuvre en 2011. http://cenacle.europeen.over-blog.fr/article-prix-europeen-virgile-2011-64743798.html |
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Le cœur saxifrage (1999), Ed. Pierron Au-dessus du brouillard, Journal du Tourneciel 2008, Ed. des Vanneaux Le Bréviaire de l'écureuil, Journal du Tourneciel 2009, Ed. des Vanneaux Le chant du merle, Journal 2011 Hors je, Ed. A.Strickler |
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Albert Strickler : poèmes
par Albert Strickler 10 décembre 2007 Pour Claude Vigée
J’ai rêvé de vous cette nuit Vous longiez la Seine Et un peu de la neige de vos cheveux remontait en flocons Vers le ciel car vous marchiez vite comme affranchi De la peine qui vous lestait depuis la mort d’Evy En fait vous sautilliez presque mû par une allégresse Aussi soudaine que l’angoisse lorsqu’elle fond Sur nous pour nous emporter dans ses serres d’aigle Mozart me suis-je dit Mozart est toujours en vous De la même façon qu’il piaffait dans votre sang Avant même les longues heures d’écoute quand le fouet De la joie flagellait d’effervescence tout votre être Mozart toujours en vous mais avec le rappel lancinant Que s’il est beau de valser avec une morte Seul importe de poursuivre la danse au-dessus de l’abîme Et de dégager jusqu’à la fin l’étoile qui palpite dans la boue
Poussé par ce Lebenstrieb dont l’allegretto déchire les violons |
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