Place Klezmer, c’est l’histoire d’une rencontre insolite, d’un duo atypique entre 2 instruments qui le sont tout autant : l’accordéon et le trombone.
L'association Jean Lucas (trombone, chant) et Yves Beraud (accordéon, chant) se base essentiellement sur le répertoire klezmer et n'hésite pas à explorer également les musiques voisines des Balkans.
Formation légère et itinérante, Place Klezmer, originaire de Strasbourg, est une mini fanfare festive et énergique ! Elle va de mariages en concerts amenant quelques fois des invités (musiciens ou danseurs) dans ses bagages.
Le terme Klezmer est une traduction de l’hébreu, Klej (instrument, récipient) et Zemer (chanter, faire de la musique). Dès le XVIe siècle, dans le monde ashkénaze en Europe centrale et orientale, de petites formations musicales de 3 ou 4 joueurs d'instruments à cordes (les klezmorim) accompagnent alors les mariages juifs, mêmes les plus modestes, et se produisent durant les festivités de Hannoucah et de Pourim. Au 19e siècle apparaissent d'autres instruments: la clarinette, les cuivres.
Dans la culture Yiddish la musique klezmer, dont le son est instinctif (pas de partitions de musique) et proche de la voix humaine, revient à raconter une histoire. Au fil du temps, les thèmes hébraïques se sont enrichis de motifs populaires empruntés aux Russes, Grecs, Roumains, Polonais, Tchèques, Bulgares, Hongrois, Tsiganes, Ukrainiens, Galiciens, Moldaves etc.