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vendredi 22 mars 2013
Commémoration du centenaire du départ d'Albert Schweitzer à Lambaréné
Le 16 avril 2013, cela fera exactement un siècle qu'Albert Schweitzer et sa femme Hélène Bresslau ont débarqué à Lambaréné (Gabon) pour y construire un hôpital afin de soigner les lépreux. Celui que l'on nomme aujourd'hui « l'Alsacien le plus célèbre du XXème siècle » aura donc droit à son lot de commémorations afin de rappeler cet événement et plus largement pour témoigner de son oeuvre.
« Albert Schweitzer mérite qu'on se souvienne de lui, c'était un homme d'une grande générosité et d'un grand courage » témoigne Philippe Richert, le président de la région Alsace.
"Wohl spreche ich von Kindheit auf Französisch gleicherweise wie Deutsch. Französisch aber empfinde ich nicht als Muttersprache,obwohl ich mich von jeher für meine an meine Eltern gerichteten Briefe ausschliesslich des Französischen bediente,weil dies so Brauch in der Familie war.Deutsch ist mir Muttersprache,weil der elsässische Dialekt,in dem ich sprachlich wurzle,deutsch ist. Den Unterschied zwischen den beiden Sprachen empfinde ich in der Art ,als ob ich mich in der französischen auf den wohlgepflegten Wegen eines schönen Parkes erginge,in der deutschen aber mich in einem herrlichen Wald herumtriebe.Aus den Dialekten,mit denen sie Fühlung behalten hat,fliesst der deutschen Schriftsprache ständig neues Leben zu.Die französische hat diese Bodenständigkeit verloren.Sie wurzelt in ihrer Literatur.Dadurch ist sie im günstigsten wie im ungünstigsten Sinne des Wortes etwas Fertiges geworden,während die deutsche in demselben Sinne etwas Unfertiges bleibt.Die Vollkommenheit des Französischen besteht darin,einen Gedanken auf die klarste und kürzeste Weise ausdrücken zu können,die des Deutschen darin,ihn in seiner Vielgestaltigkeit hinzustellen."
Albert Schweizer, Friendensnobelpreisträger Aus meinem Leben und Denken
"Certes je m'exprime depuis mon enfance de même façon en allemand et en français,mais je ne ressens pas le français comme ma langue maternelle,bien que je l'ais utilisé depuis toujours dans ma correspondance avec mes parents, parceque c'était l'usage dans ma famille. Pour moi,c'est l'allemand qui est ma langue maternelle parceque le dialecte alsacien dans lequel j'ai mes racines linguistiques est allemand. La différence entre les deux langues se manifeste pour moi par l'impression que j'éprouve avec le français d'avancer dans un beau parc aux chemins bien entretenus et avec l'allemand, d'errer à travers une forêt magnifique. Les dialectes avec lesquels l'allemand a gardé contact apportent constamment à la langue écrite une vie nouvelle. Le français a perdu ce côté enracinement au terroir. Ses racines sont dans sa littérature. Le français est devenu par là-même, dans le meilleur et dans le pire sens du mot quelque chose d'achevé, alors que l'allemand demeure dans le même sens quelque chose d'inachevé. La perfection du français réside dans la faculté d'exprimer une idée de la façon la plus claire et la plus brève, celle de l'allemand, d'en restituer toute la complexité."
Albert Schweizer, Prix Nobel de la Paix Aus meinem Leben und Denken
- le 23 mars (Strasbourg) : itinéraire commémoratif (lecture de sermon, conférence de M. Arnold, auteur du livre « les années strasbourgeoises d'Albert Schweitzer », concert d'orgue) ;
- le vendredi 3 mai 18h 30 (Strasbourg) : Centre culturel alsacien 5 bd de la Victoire, "Une pure volonté de vie, les derniers cours d' Albert Schweizer à l'Université de Strasbourg, en février 1912", présentation du livre par Jean-Paul Sorg.
- 7 mai (Kaysersberg) : conférence « Le respect de la vie d'après Schweitzer » ;
- les 24-25 août (Furdenheim) : spectacle Aquatique Show dédié à Schweitzer (payant). Infos gunsbach@schweitzer.org ou tel 03 89 77 31 42, ou www.afaas-schweitzer.org
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